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Le refus du déclin le port de bordeaux au XIXe siècle

Par Bruno Marnot

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Entre le splendide essor du siècle des Lumières et les vocations coloniale et transatlantique du premier XXe siècle, la mémoire locale n’a pas fait de place au port de Bordeaux de l’ère industrielle. Pourtant, même s’il n’occupait plus qu’un rang secondaire à l’échelle européenne, le port de la Lune est demeuré l’un des principaux établissements français du XIXe siècle et même l’un des plus dynamiques jusqu’au début des années 1880. De nombreux indices témoignent que le déclin de l’organisme fut, en définitive, plus tardif et plus relatif qu’une légende tenace tend à
le faire accroire. En dépit d’un site et d’une situation de plus en plus défavorables, le port de Bordeaux est parvenu à embrasser un horizon mondial, en particulier grâce à l’action déterminée et persévérante d’un négoce qui a su diversifier ses débouchés ultramarins vers les mondes africain, américain, asiatique et océanien. Pour répondre à la croissance sans précédent des trafics, l’établissement portuaire est également entré dans une phase ininterrompue de transformation technique et physiologique pour répondre aux nouvelles exigences de l’économie maritime et continentale.
C’est cette histoire que cet ouvrage, plus proche de l’essai historique que de la thèse universitaire, tente de remettre en lumière à partir de travaux académiques, plus nombreux qu’on l’imagine, et de diverses sources d’archives qui ont été peu ou pas exploitées jusqu’à présent.


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